Una mirada europea sobre el boicot publicitario contra Clarín, La Nación y Perfil
(Publicado en "Clarín" - Ver abajo la nota de Le Monde)
El prestigioso diario francés dedicó un artículo a la ofensiva del Gobeirno contra los medios independientes.
UN NOYAU DE MÉDIAS ACQUIS À LA CAUSE DU POUVOIR
BOYCOTT
A la mi-mars, lors d'une réunion au Mexique de la Société interaméricaine de presse, la blogueuse cubaine Yoani Sanchez, autorisée pour la première fois à sortir de Cuba, a déploré l'absence de liberté de la presse sur l'île et a jugé que l'Argentine, "elle aussi, commençait à connaître la censure".
(Publicado en "Clarín" - Ver abajo la nota de Le Monde)
El prestigioso diario francés dedicó un artículo a la ofensiva del Gobeirno contra los medios independientes.
“En la Argentina, la independencia tiene mala prensa”. Así tituló el diario francés Le Monde un artículo publicado en su edición de ayer, bajo la firma de su corresponsal en Buenos Aires. Se refiere al boicot publicitario que sufren Clarín y otros medios independientes por presiones gubernamentales ejercidas a través de la Secretaría de Comercio Interior.
“En pleno año electoral, dado que las elecciones legislativas están previstas para octubre próximo, se ha desatado una guerra
entre la presidenta peronista Cristina Kirchner y los medios de prensa
independientes”, plantea la periodista Christine Legrand en su nota.
Entre los medios que cita, están Clarín, La Nación y Perfil , los cuales -sostiene el artículo- “han sufrido una brutal caída de sus ingresos publicitarios”.
“Para los partidarios de Cristina este escrutinio es decisivo
porque en caso de una victoria, la Presidenta dispondría de una
mayoría parlamentaria con la que puede obtener una reforma de la
Constitución que le permitiría lograr un tercer mandato consecutivo”,
sostiene, al explicar el contexto político que rodea a la ofensiva del
Gobierno contra esos medios.
Luego recuerda que “desde febrero de este año (Clarín,
La Nación y Perfil) sufren la disminución drástica de avisos
publicitarios”, en coincidencia con el inicio del supuesto congelamiento
de precios. “Los periódicos acusan a al secretario de Comercio,
Guillermo Moreno, de haber presionado a supermercados y cadenas de electrodomésticos
para que renuncien a contratar páginas de publicidad en medios
críticos, bajo la amenaza de tomar represalias económicas sobre esas
compañías”, añade.
Y destaca que la reacción de las empresas -entre las que menciona a Carrefour, Walmart y Sony- fue “mantener el silencio”
cuando se les requirió una declaración sobre el tema. Además, la nota
destaca que a ésto se agrega la decisión de Telefónica de restringir sus
espacios publicitarios en estos periódicos por 5 millones de dólares.
Más adelante, la periodista de Le Monde cita al jefe de redacción de Clarín, Ricardo Kirschbaum: “La estrategia del gobierno busca ahogar al periodismo y la prensa independiente”.
En otro momento, precisa que “Clarín, uno de los más grandes grupos de prensa de América latina, también tiene una batalla legal contra una ley del gobierno de lucha contra los monopolios que obliga al grupo a desprenderse de una parte de sus activos”.
También
cita cifras aportadas por ADEPA, según las cuales “La Nación y Perfil
han perdido entre 15 y 20 por ciento de avisos publicitarios y Clarín
pasó de 429 páginas de publicidad en febrero de 2012 a 36 un año más
tarde”.
Esta situación “no sólo afecta a la prensa nacional sino también a gran cantidad de medios regionales”, dijo a Le Monde el presidente de ADEPA, Carlos Jornet.
Le Monde es uno de los periódicos más influyentes de Francia, con una circulación de casi 400 mil ejemplares diarios y fuerte presencia en el extranjero.
En Argentine, l'indépendance a mauvaise presse
LE MONDE GEO ET POLITIQUE |En pleine année électorale, alors que des législatives sont prévues en octobre, la guerre fait rage à Buenos Aires entre la présidente péroniste, Cristina Kirchner, et la presse indépendante. Pour les partisans de Mme Kirchner, ce scrutin est décisif car, en cas de victoire, la présidente, qui dispose de la majorité au Parlement, pourrait obtenir une réforme de la Constitution lui permettant de briguer un troisième mandat consécutif.
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REPRÉSAILLES ÉCONOMIQUES
Depuis février, plusieurs quotidiens - Clarin, La Nacion et Perfil
- ont vu une diminution, soudaine et drastique, de leurs recettes
publicitaires. Les journaux accusent le ministre du commerce extérieur, Guillermo Moreno, de faire
pression sur les entreprises, en particulier sur les supermarchés et
les grandes chaînes d'appareils électroménagers, pour qu'elles renoncent
à acheter des pages de publicité dans les médias critiques à l'encontre du pouvoir, en les menaçant de représailles économiques. Le gouvernement dément ces accusations. Quant aux entreprises, pour certaines étrangères (Carrefour, Walmart, Sony), elles gardent le silence.
UN NOYAU DE MÉDIAS ACQUIS À LA CAUSE DU POUVOIR
"La stratégie du gouvernement vise à en finir avec le journalisme et la presse indépendante", dénonce Ricardo Kirschbaum, directeur de Clarin, le plus gros tirage de la presse argentine.
Selon le quotidien, la compagnie espagnole de télécommunications
Telefonica a annulé cette année tout achat d'espaces publicitaires, soit
une perte de quelque 5 millions de dollars (3,8 millions d'euros).
Clarin, l'un des plus puissants groupes de presse d'Amérique latine,
se bat également contre une nouvelle loi qui, au nom de la lutte contre
les monopoles, obligerait le groupe à se défaire de la plupart de ses
actifs (dix radios, quatre chaînes de télévision et des réseaux de
télévision par câble). L'opposition soupçonne le gouvernement de vouloir bâtir un noyau de médias acquis à sa cause, sous prétexte de favoriser la diversité de la presse.
BOYCOTT
Selon l'Association des groupes de presse argentins (Adepa), La Nacion et Perfil ont récemment perdu entre 15 % et 20 % de leurs recettes publicitaires. Clarin est passé de 429 pages de publicité, en février-mars 2012, à 36 un an plus tard. "C'est l'une des plus graves attaques économiques contre la presse indépendante", juge l'Adepa, qui qualifie ces chutes de la publicité de "censure indirecte" et d'"atteinte à la liberté d'expression". Ce boycott affecte les quotidiens nationaux, mais aussi ceux des régions, souligne le président de l'Adepa, Carlos Jornet. Le gouvernement, selon lui, cherche à "compromettre la santé économique des médias qui ne dépendent pas de la publicité de l'Etat pour subsister". L'enveloppe
d'environ 100 millions de dollars de publicité publique est destinée
aux groupes proches du gouvernement, selon l'Adepa. Ceux qui ne le sont
pas ne bénéficieraient plus de cette manne. Selon La Nacion, quatre quotidiens ont ainsi vu leur volume de publicité publique s'effondrer depuis l'an dernier : - 83 % pour La Nacion, - 48 % pour El Cronista, - 37 % pour Clarin et - 12 % pour Perfil.
L'Association pour les droits civils a exprimé son inquiétude, et
plusieurs députés de l'opposition ont réclamé la tenue d'une séance
publique au Congrès avec les représentants des grandes entreprises et
des médias concernés.
A la mi-mars, lors d'une réunion au Mexique de la Société interaméricaine de presse, la blogueuse cubaine Yoani Sanchez, autorisée pour la première fois à sortir de Cuba, a déploré l'absence de liberté de la presse sur l'île et a jugé que l'Argentine, "elle aussi, commençait à connaître la censure".
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